La crise sanitaire
a rappelé l'importance de la sécurité de l'approvisionnement
alimentaire et du maintien d'une agriculture forte et qualitative. Dans
ce contexte, la préservation des terres agricoles est essentielle. Or
l'artificialisation des sols au détriment de l'agriculture se poursuit,
en raison notamment de l'étalement urbain, du développement des
transports et des infrastructures, et de la spéculation foncière. La
concentration des terres continue également, à l’opposé du modèle
d'agriculture à caractère familial promu par les lois agricoles
successives. Une véritable politique foncière agricole permettrait de
mieux maîtriser et réguler l'évolution du foncier agricole. La Cour
formule trois recommandations à cet effet.