Le biométhane et l’hydrogène sont au cœur de la
transition énergétique des transports de Carrefour.
Ce mix énergétique
permettra au distributeur de sortir du diesel lors de la prochaine
décennie.
Lors d’un webinaire organisé le 10 juin par la
plateforme d'échanges et d'expérimentations Club Demeter, Carrefour a
dévoilé ses nouvelles ambitions énergétiques. Elles s’inscrivent dans
une vision globale qui prévoit une réduction de 30 % de ses émissions de
CO2 d’ici 2030 et de 55 % en 2040, par rapport à 2019. Pour sa
logistique aval, l’objectif du distributeur est de "réduire de 20 % ses
émissions par palette transportée en 2030". Pour y parvenir, Carrefour
est engagé dans la démarche Fret 21 : de 2015 à 2019, le groupe a
diminué de 10 % les émissions de ses transports aval. Elle a renouvelé
son engagement pour la période 2020-2022 au cours de laquelle elle
prévoit de baisser de 20 % ses émissions, avant d'abandonner
définitivement les motorisations diesel en 2030.
Biométhane confirmé
Pour sortir du diesel, Carrefour mise sur un mix énergétique composé de biométhane, d’hydrogène et d’autres technologies "à faibles émissions". Pour le biométhane, trois actions sont menées de front. Lancée en 2015, la première consiste à augmenter le parc GNV avec ses transporteurs dont Jacky Perrenot et TC Transports. Composée de 200 unités fin 2018, la flotte GNV s’élèvera ainsi à 1.200 véhicules en 2022.
Pour la production, Carrefour s’engage à accélérer la méthanisation de ses déchets alimentaires selon un schéma d’économie circulaire. Enfin, l’enseigne soutiendra le déploiement de stations-services GNV publiques avec Air Liquide et Engie. "Leur nombre passera de dix aujourd’hui à 21 à l’horizon 2022", précise Philippe Pieri, le directeur Stratégie et Développement durable transport du distributeur.
Biométhane confirmé
Pour sortir du diesel, Carrefour mise sur un mix énergétique composé de biométhane, d’hydrogène et d’autres technologies "à faibles émissions". Pour le biométhane, trois actions sont menées de front. Lancée en 2015, la première consiste à augmenter le parc GNV avec ses transporteurs dont Jacky Perrenot et TC Transports. Composée de 200 unités fin 2018, la flotte GNV s’élèvera ainsi à 1.200 véhicules en 2022.
Pour la production, Carrefour s’engage à accélérer la méthanisation de ses déchets alimentaires selon un schéma d’économie circulaire. Enfin, l’enseigne soutiendra le déploiement de stations-services GNV publiques avec Air Liquide et Engie. "Leur nombre passera de dix aujourd’hui à 21 à l’horizon 2022", précise Philippe Pieri, le directeur Stratégie et Développement durable transport du distributeur.
"Faire émerger une filière hydrogène française pour le transport routier"
Le retour d’expérience acquis dans le biométhane
servira "à faire émerger une filière hydrogène française pour le
transport routier de marchandises", ajoute-t-il. Cette ambition s’appuie
sur trois projets soutenus par l’Ademe. Cathyopé, le premier d'entre
eux, prévoit la modification d’un camion diesel 44 tonnes en camion
hydrogène. Les premiers tests auront lieu à la fin de cette année, avec
l'intervention d'Air Liquide, Green GT et TC Transports.
La deuxième initiative s'inscrit dans le cadre du projet européen H2Haul.
La deuxième initiative s'inscrit dans le cadre du projet européen H2Haul.
Elle vise à stimuler la production en série de poids lourds à hydrogène
en Europe. Les premiers prototypes seront testés en 2022-2023 avec Jacky
Perrenot, Iveco, Air Liquide et TC Transports comme partenaires. Ces
derniers apparaissent aussi dans le projet "Hydrogène à Aix-Marseille
pour la Méditerranée (Hyammed)" aux côtés de Kem One,
Aix-Marseille-Provence, le GPMM via l'association d'industriels
"Piicto", Samada, ID Logistics ou Coca-Cola. Hyammed prévoit de produire
de l’hydrogène décarbonée en grande quantité et de définir son réseau
de distribution pour poids lourds.